La domotique et moi, 2ème partie
Alors, avez-vous pu lire la 1ère partie ? Si cela n’est pas fait, je vous invite à le lire avant d’entamer la lecture du présent article. C’est fait ? Parfait.
Je vais continuer de vous exposer simplement et concrètement ma vision de la domotique, ce qui m’y intéresse. Nous allons voir les points suivants :
- L’accessibilité, l’interface homme/machine
- Le contrôle et l’automatisation
- L’open source
L’accessibilité, l’interface homme/machine
De part mon expérience professionnelle et au fil de mes rencontres, j’ai acquis la conviction que l’utilisateur doit pouvoir prendre la main sur la machine (Skynet ?). De ce fait, si je ne peux contrôler un produit manuellement sans passer par internet ou autre, alors c’est une mauvaise intégration du produit.
Il en va de même pour les solutions logicielles accompagnant ces produits qui doivent être simples de prise en main. En effet, par exemple, ma femme doit pouvoir configurer/désactiver une alarme sans devoir toucher à une seule ligne de codes. De même, mes enfants doivent pouvoir commander une lumière sans difficulté particulière.
Un second volet de l’accessibilité est le code source de ce que j’utilise pour contrôler mes appareils connectés. J’utilise des produits de différentes marques, mais ils doivent pouvoir communiquer entre eux. Si une solution open source existe, j’irai vers cette solution. Mais si une solution payante et abordable fait la même chose en moins compliquée et plus ergonomique, je testerai cette solution. Si elle s’avère fiable, je prendrais cette solution payante.
Encore une fois, quelque soit la solution, je dois pouvoir interagir avec elle depuis ma centrale, ma “box” domotique.
Le contrôle et l’automatisation
Le nerf de la guerre ! Pouvoir contrôler et automatiser est essentiel dans la domotique. Ici, ma philosophie de développeur prend les devants : si je fais une action plus de 2 fois, alors c’est que je peux l’automatiser ou la simplifier. Si je ne sais pas le faire, c’est que je n’ai pas la connaissance pour le moment de le faire.
Grâce à cet état d’esprit, en outre de pouvoir contrôler par la voix les lumières, je réfléchis systématiquement à comment simplifier notre vie au quotidien.
Tous les jours, à 00h25, le mode nuit s’active à la maison (extinction de toutes les lumières, volume des GHM et d’Alexa à 10%). A 6h30, le mode jour se met en place (volume des médias players à 60%). Ceux sont des actions très simples. Une autre automatisation est d’allumer la lumière de la pièce de vie si le soleil s’est couché et qu’il y a du monde à la maison.
Je pourrais automatiser encore des éléments dans l’appartement mais il me faut quelques capteurs de plus pour y arriver. Chaque chose en son temps.
Open source
Comme je l’ai déjà abordé précédemment, je préfère des solutions open source. Malheureusement, ce n’est pas toujours possible, surtout dans un pays francophone. En effet, si je désire avoir un contrôle par la voix des mes produits, il existe pléthore de solutions open source d’assistants personnels virtuels (Mycroft, Kalliope, Stephanie, Open Assistant, Jasper, Jarvis, etc.) Si ces solutions ont le mérite d’exister, les voix sont anglaises. Je ne suis pas contre, mais tout le monde n’est pas bilingue à la maison. Si des solutions avec des voix françaises existent, elles sont payantes, avec licence.
Ceci est un point important notamment pour mon choix de Google Home Mini. Google est très en avance sur le contrôle par la voix dans plusieurs langues. De plus, Google a mis à disposition des API qui permettent des interactions avec ses appareils.
Toutefois les Google Home Mini ne seront chez moi qu’une interface vers ma domotisation. J’ai fait des recherches sur internet de solution de “système domotique” :
- OpenHab
- Home Assistant
- Jeedom (Cocorico ! Une solution française)
- Domoticz
Ceux sont les noms que j’entendais le plus parler sur la toile. Mon choix pour ces 4 solutions est basé sur plusieurs critères :
- Rapide à prendre en main ;
- Compatible Raspberry Pi 3 ;
- Flexible ;
- Communauté importante et réactive ;
- Bien documenté ;
- Pas de licences à payer (ben oui, on est en open source là)
- Un maximum de compatibilité avec des produits/API ;
- L’esthétique de l’interface.
La décision finale s’est portée sur Home assistant. Il est compatible avec beaucoup d’outils que j’utilise déjà. Ce qui a fait pencher la balance est également un des Youtubers que je suis : DrZzs. Son discours dans les vidéos de sa chaîne m’a conquis. De plus, Home Assistant a le vent en poupe en France. Je ne m’éterniserai pas plus sur ce choix car cela n’est pas le but du présent article. Mais une série d’articles apparaîtra prochainement sur le sujet.
Quoiqu’il en soit, j’ai installé Home Assistant sur mon Raspberry Pi 3+ sur une carte MiniSD de 32Go grâce à Hass.io. Après quelques configurations, il n’y a que Home Assistant (Hass.io ou HA pour les intimes) qui sera connecté à des solutions propriétaires telles que Google (cf. Google Assistant). J’ai ajouté à HA une clé USB Conbee 2 qui me permet de contrôler des produits compatible avec le protocole Zigbee. Comme Google Assistant est connecté à mon compte Hass.io, il ne verra que du feu quelque soit le protocole que j’utiliserai sur HA. Magique. Un seul point d’entrée.
Conclusion
Voici ma vision de la domotique ou du moins ce qui m’intéresse dans la domotique. Je n’ai pas abordé tous les points de la domotique tels que la vidéo-surveillance (caméras) ou la sécurité (les serrures connectées), j’en parlerai peut-être plus tard. Tout le monde n’a pas la même vision de la domotique ni les même centres d’intérêts. Mon épouse n’aime pas être envahie par les “robots” (encore toi Skynet ?), elle veut pouvoir décider par elle-même de ce qu’elle désire faire (et elle a raison). Moi, j’aimerai aider mes enfants à être plus autonomes et également pouvoir avoir un oeil protecteur sur eux (ils ont 5, 10 et 13 ans). A cela, j’aimerai me faciliter la vie (flemmard un développeur ? “C’est pas faux”).
Au fil du temps et de mes installations, je voudrais rendre plus discret la domotique et indispensable.
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